Vlerick publie son moniteur des Fusions et Acquisitions en Belgique

Comme chaque année, la Vlerick Business School a publié son évaluation du marché des fusions et acquisitions en Belgique. Le 2016 M&A Monitor se base sur les données fournies par 142 experts en fusions et acquisitions, dont des conseillers M&A, des banquiers, des investisseurs en private equity, des avocats et des gestionnaires de family offices.

L’activité M&A se porte bien. L’activité est en hausse et le multiple d’EBITDA, tous secteurs et toutes tailles d’entreprises confondus, est en hausse pour l’étude 2015-2016 à 6,1, contre 5,6 en 2014 et 5,0 en 2013.

Dans les petites transactions, inférieures à 5 millions d’euros, le multiple d’EBITDA reste stable à 4,6, contre 4,7 en 2014 et 4,4 en 2013. Le multiple augmente à 5,7 pour les transaction de 5 à 20 millions d’euros et à 6,9 pour les transactions supérieures à 20 millions d’euros.

Voilà une raison de plus pour faire grandir une entreprise : il y a une corrélation directe entre sa taille et la qualité de sa valorisation.

Dans l’étude du financement des transactions de MBO & MBI, Vlerick évalue la part des fonds propres et assimilés à 32%, en légère baisse. Le ratio dette financière nette / EBITDA moyen est très raisonnable. Il varie de 2,1 pour les transactions inférieures à 5 millions d’euros jusque 3,1 pour les transactions supérieures à 100 millions d’euros.

Les transactions comprennent un prêt par le vendeur (vendor loan) dans 42% des transactions. Un prix conditionnel (earnout) est mentionné dans 31% des transactions. Les critères les plus souvent utilisés pour la clause d’earnout sont en premier lieu l’EBITDA, suivi de l’EBIT, puis des revenus de l’entreprise.

Des enchères sont organisées dans 49% des cas, avec une différence entre les petites transactions (29%) et les plus grandes (80%).

En conclusion, Vlerick souligne l’importance grandissante des acteurs financiers, un trend soutenu par l’augmentation du nombre de family offices et d’investisseurs privés fortunés. Le disponibilité accrue de financements à des prix très bas pousse le prix des transactions à la hausse et on observe une plus grande flexibilité dans le montage de la dette, avec des covenants financiers moins exigeants, des maturités plus longues, des ratios d’endettement à la hausse et des prêts bullet.

Les auteurs de l’étude voient dans ce marché porteur une opportunité pour les conseillers à la vente, de nombreuses entreprises à vendre n’étant pas encore prêtes pour séduire l’acheteur potentiel.

 

 

 

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